Salut, je suis Julien Dray. Je suis député de l'Essonne et depuis le mois de mars 2004, je m'occupe de la jeunesse au sein du Conseil régional d'Ile-de-France.
J'ai des idées, mais seul on peut pas tout savoir.
Moi j'ai 50 ans. J'ai des enfants qui sont adolescents et qui me racontent un peu, il y a des choses que je sais, mais aussi des choses que je ne sais pas. C'est pour ça que j'ai besoin de vous.
Si vous avez un peu de temps à me consacrer, ça m'arrangerait. Ça m'éviterait d'être à côté de la plaque, et vous ça vous évitera peut être de dire que les politiques ne vous demandent jamais votre avis.
Casimir8, Posté le dimanche 15 juin 2008 14:22
Je suis absolument d'accord avec vous quant à l'utilité, la nécessité, même, pour l'Europe, de se doter de contenu véritable et de cette charte sociale que nous attendons bien sûr d'elle. Les domaines où l'action communautaire peut se développer sont nombreux : environnement, éducation, culture, défense... Mais comment l'Europe peut-elle appliquer ces politiques sans institutions? Il lui faut se construire des bases institutionnelles solides avant que de pouvoir être réellement ambitieuse pour les Européens.
L'équation est difficile : les peuples ont besoin d'une Europe de contenu pour accepter l'Europe politique mais, sans Europe politique, les entraves à l'application de cette Europe de contenu, évidemment réclamée par tous, sont immenses.
Le problème actuel de l'Union est de savoir par où commencer et avec quels moyens.
Peut-être est-il temps pour les politiques, dans chaque pays, d'éclairer les citoyens sur la force démocratique que constitue l'Europe. L'Europe est en panne à la fois de contenu et d'image : les gouvernements, en effet - et celui mené par M. Sarkozy en ce sens en offre l'exemple le plus consternant - ne cessent de nourrir l'euroscepticisme dès qu'ils se trouvent confrontés à une difficulté intérieure (exemple récent : celui du prix du gazole).
Plus l'Europe se démocratise, plus elle semble aux populations austère et technocratique. Il y a là erreur de communication et de sensibilisation auprès des électeurs. Recréons l'engouement pour l'Union avec des projets neufs et une image rénovée d'écoute, d'action et de vivier démocratique.
Milou, Posté le samedi 14 juin 2008 16:56
La création d'une europe sociale, y en a pas du tout!
L'europe marche sur des oeufs avec ses traités qui ne reposent sur le libre échange !
Mais je pense qu'il nous est malheureusement impossible de créer cette europe sociale car certains pays membres rigolerait , rien le fait d'y penser!( je nommerais l'Anglettere !)
Maximilien, Posté le samedi 14 juin 2008 10:04
Bonjour,
serait-il possible de d'écrire "par les électeurs français et néerlandais" au lieu de "hollandais" ? Les Hollandais ne représentent que deux des douze provinces des Pays-bas or les Zélandais, les Limbourgeois, les Frisons, les Groningois, etc. ont aussi voté non au traité…
C'est un peu comme quand on parle des Anglais pour désigner les Britanniques, ça énerve les Écossais et les Gallois (entre autres).
On est bien d'accord qu'on ne dit pas Franciliens en lieu et place de Français… ;o)
Finalement, tout ça n'a rien à voir avec la question (quoique…)
A+
HyB, Posté le samedi 14 juin 2008 04:04
La vie en Europe serait-elle compromise par ce "Non" ?
A mon avis, humble idée en vérité, je ne le pense pas... Au contraire même ! La défaite en elle-même permet de rebondir, de s'interroger, elle est novatrice. La victoire, elle, empêche, l'homme de se remettre en questions, elle est conservatrice. Car quoi de plus normal que de rester tel que l'on est lorsque l'on a gagné ?
Au niveau de l'Europe, la question qu'il faut se poser, est, sommes-nous réellement capables de travailler tous ensemble pour créer quelque chose, certes impalpable pour le moment, de meilleur ?
Cela est et restera toujours difficile mais bien sûr la réponse est Oui. Créer de petits traités, paperasses inutiles, et je pense pour cela au traité de Lisbonne, servant de béquilles à l'Europe ne peut que l'handicaper et la ralentir...
Ne serait-il pas temps après tous ces échecs de se remettre en question, de se demander pourquoi un citoyen européen vote-il non ?
Il est temps, pour moi, de demander, à l'échelle européenne, à chacun ce qu'il pense de l'Europe et ce qu'il en attend dans la vie de tous les jours et dans le monde.
Il faut une Europe forte de la voix de tous ces citoyens pour peser sur le monde, et cela ne se fera que lorsque les politiques se pencheront sur ceux qui les ont élus.
Car avant de regarder au loin, il faut d'abord regarder si le précipice n'est pas déjà sous nos pieds...
Vincent, Posté le dimanche 15 juin 2008 20:06
Bonjour Cher Julien Dray,
Nos chemins se sont croisés, au plus haut c'était au conseil régional à PARIS, dans d'autres circonstances c'était sur la place du centre ville, près de l'avenue des peupliers.
Oui, tu poses bien le problème suite au référendum en Irlande.
Amitié et à bientôt
Vincent